Situé dans les environs de la pharmacie « Akadjoba », à Niangon, dans la commune de Yopougon, un magasin de vente de bouteilles de gaz butane, a été soufflé par un grave incendie. Un incendie qui surtout, a entraîné des dégâts humains.
Nous sommes le lundi 24 septembre 2018 et il est environ 20h. A cette heure-là, rapportent nos sources, des explosions successives se font entendre. Et c'est la débandade dans le secteur. On court dans tous les sens, dans l’optique de se mettre à l'abri de balles perdues. Oui, parce que tous ces fuyards, c'est une fusillade. Et de plus, non pas entre agents de police et bandits armés. Mais plutôt, une fusillade opposant des éléments des forces de défense et de sécurité, à des insurgés. La rumeur se répand ainsi rapidement. Laissant entendre, que ce sont des individus lourdement armés, tentant depuis Yopougon, de lancer des actions subversives, en vue changer l'ordre constitutionnel.
Mais on le verra, ce n'étaient que des rumeurs non fondées. Il n'en est rien . La vérité est carrément toute autre. Et quelle est donc cette vérité là ? Il revient en effet, qu'un incendie s'est déclaré dans le magasin de vente de bouteilles de gaz butane, propriété d'un duo d'opérateurs économiques. Et au contact des flammes, les bouteilles de gaz explosaient les unes après les autres, dans de terribles détonations, ne pouvant qu'inspirer crainte et fuite.
Face aux gigantesques flammes, il apparaît que tout moyen du bord, dans le but d'en venir à bout, est assurément voué à l'échec. Alors, il est fait appel aux professionnels en la matière. A savoir, les sapeurs-pompiers militaires. Ces derniers avec leur matériel roulant et leurs citernes, arrivent sur les lieux.
Et là, les soldats du feu, se rendent compte, qu'il y a gamine qui est prise au piège des flammes. Il s'agit de la petite Lucette Loua, âgée de 11 ans. Les sapeurs-pompiers se démènent comme ils peuvent, pour sortir de là, la fillette en train d'être dévorée par les flammes. Grièvement brûlée et très mal en point, elle est immédiatement évacuée en direction du centre des grands brûlés, au Chu de Cocody.
Dans ledit centre, il est rapporté, que les toubibs avancent que la fillette a le corps brûlé à 95°\°. C'est dire que tout son épiderme, n'a quasiment pas été épargné. D'ailleurs, l'on apprend, que le cas de la petite Lucette est littéralement désespéré. Dans la formule adaptée, on dit que son pronostic vital est sérieusement engagé. En clair, ce serait un miracle, de voir sauvée cette innocente enfant.
Pendant ce temps, à Niangon, les autres sapeurs-pompiers laissées sur place, parviennent, au bout d'une lutte farouche, à venir à bout de l’incendie. Mais il n'y avait plus rien à faire pour le commerce. Il a entièrement cramé, avec tout son contenu estimé à plus de cent ( 100) bouteilles de gaz domestique.
Mais comment expliquer cet incendie ? Un témoin note avoir vu un individu sortir précipitamment du magasin et s’enfuir. Et juste après son départ, une fumée se dégage du magasin. Puis tout de suite après, des flammes. Avec ce scénario, tout porte à croire, que cet incendie est d'origine criminelle. Et que c'est le pyromane, qui a été aperçu en train de décamper. Mais qui pourrait donc en vouloir aux deux opérateurs économiques, propriétaire du magasin, au point de mettre le feu à leur bien ?
Enfin...En tout cas, la police mène son enquête, qui devra éclairer sur les origines de ce grave incendie, aux terribles conséquences matérielles et humaines.
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article